Née au Sahara, d’origine andalouse, cette artiste avait déjà toute jeune, une réputation de médium et de guérisseur, grâce aux dons qu’elle tient depuis l’enfance à la suite d’une guérison inexpliquée de la polio. C’est en 1980 qu’elle s’installe comme voyante médium à Versailles où elle vit et travaille dans un tout petit appartement. Durant une quinzaine années, elle se dévoue aux autres et les témoignages de satisfaction s’accumulent. En effet, elle a toujours su placer son don au service de son prochain, son credo est : “ Toujours aider, soutenir et réconforter ”.

Mais le 2 février 1994, un événement survient qui va bouleverser toute son existence. Des “Etres de Lumières ” lui apparaissent en lui déclarant : “ Nous allons te donner un pouvoir de création qui prouvera notre existence… ”. En quelques mois, elle réalise plusieurs séries de dessins tous au feutre sur papier. “ Dans une concentration totale, elle dessine, entièrement absorbée par sa tache, tantôt en de grands ovales, où le crayon semble tourner fluidement sur la feuille, tantôt en gerbes de traits attaqués fermement, comme des bouquets de couleurs en hélices, en spirales, ou en zigzags ondulés, le tout ponctué de centaines de perles d’or et d’argent. Un vrai feu d’artifice pour évoquer, par des superlatifs de couleurs, une source inépuisable de lumière et une joie indicible : la vision ”. C’est ainsi que Laurent Danchin, critique d’art et représentant de la revue Raw Vision en France, qualifie la création de Marie-Jeanne GIL.

Les expositions s’enchaînent : Mairie du Chesnay (1996), Musée Ingres à Montauban (1997), Halle Saint Pierre (1999),  et les articles de presse montrent l’engouement pour cette artiste hors du commun qui ne veut rien vendre de ces œuvres qui jalonnent son cheminement spirituel ! Aujourd’hui, après la création de plus de 2000 dessins, Marie-Jeanne continue à dessiner, mais sur des formats de plus en plus grands, pour en arriver à réaliser une véritable fresque qui recouvre tous les murs de son appartement. Quel éblouissement pour celui qui passe la porte vers “ Un royaume céleste dans la Cité Royale ” comme elle se plaît à le nommer.